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Le débat politique continu de se focaliser sur les « Airbnb » comme une solution à la crise du logement actuel. Au travers des règlementations de plus en plus dures, de l’augmentation des taxes, et de la nouvelle loi de finance, l’objectif est de pousser les propriétaire à louer à l’année plutôt qu’en saisonnier et qu’il y ai plus de logements disponibles pour les locaux. Mais cible t on les bons coupables ?
Une étude a été menée et publiée en octobre 2023 sur l’impact de la location courte durée sur le marché immobilier et nous apprends des informations importantes :
> Si le nombre de résidence principale sortant de l’offre locative longue durée a baissé, c’est principalement rester vides ! La part de résidences secondaires reste stable depuis 1990 alors qu’on compte 1 millions de logements vacants supplémentaires en 15 ans. Il y a 41 fois plus de logements vacants que de meublés touristiques en France.
> Il y a 1 millions de meublés de tourismes en France, décomposés comme suit :
48 % résidence principales moins de 120 nuits par an, 44 % résidence secondaires moins de 120 nuits par an, et les 8% restant sont dédiés à la location touristiques et ont un réel impact sur le marché de l’immobilier. Ils représentent 0,2% des logements français.
Le revenu médian d’un hébergeur est de 3 000 € par an.
Les revenus en meublé touristique sont destinés à un complément de revenus (42%), à la rénovation du logement (39%) et à rembourser un crédit immobilier (32%). Dans 61% des cas, la location meublée a permis l’achat de la résidence principale en intégrant ce revenu dans le plan de financement.
Au regard de tout cela, on peut en conclure que ceux qui bloquent le marché de l’immobilier ne sont pas ceux qu’on pense. Pour rappel, 50% des logements loués en France appartiennent aux 3,5% de propriétaires ayant plus de 5 biens.
Si la modification du régime micro BIC influent fortement les petits propriétaires qui louent leurs résidences principales pour essayer de joindre les deux bouts et faire face aux exigences de rénovation énergétique, les multi propriétaires et investisseurs immobiliers ayant un impact sur le marché ont les optimisations fiscales nécessaires pour ne pas être impactés. Preuve en est que dans les villes ayant mis en place des quotas de locations saisonnières, le marché de l’immobilier est toujours aussi tendu 2 ans après, comme à Saint Malo.
Mais alors, pourquoi ne parle t on pas des vraies raisons ?
Le plafonnement des loyers en zone tendue qui autorise des "compléments" non régulé rendant la mesure inexistante. Ou l'absence de protection des propriétaires en cas de squat. Ou les logements considérés non vacants parce qu'ils sont mis à la location 2 fois le prix du marché sur une annonce.
A ce jour, rien n'est pas fait pour encourager la confiance entre les locataires et les propriétaires, dans une sécurité mutuelle saine. Et ce ne sont certainement pas des touristes qui vont changer la donne.
Sept. 2024